L’obligation du consentement des internautes à l’utilisation de cookies tiers réduit de 50% à 80% l’audience effective mesurée. Surtout, les autorités de contrôle européennes sont toujours aussi réticentes à voir partir, en dehors des frontières du vieux continent, les données recueillies par cet outil.
Les alternatives : Matomo permet aujourd’hui un suivi de fréquentation fiable, sans dépôt de cookies tiers avec la possibilité d’héberger vous-même vos propres données.
Pour en savoir plus, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) met à disposition une liste d’outils exemptés de consentement.
Les alternatives : les outils dédiés à l’optimisation du référencement naturel sont aujourd’hui nombreux : SemRush, Ahrefs, SeRanking, SEObserver. Leur principal avantage par rapport à Google Search Consol ? Avoir une vision élargie aux autres moteurs de recherche (Bing par exemple), utile pour des réflexions internationales ou des études concurrentielles poussées.
Google Tag Manager permet une mesure fine des parcours des visiteurs grâce à l’utilisation de balises disséminées aux endroits clés d’un site web. Directement rattachée à Google Analytics et à l’obligation de dépôt de cookies tiers, son utilisation est malheureusement déconseillée aujourd’hui.
Les alternatives : les plateformes statistiques alternatives comme Matomo proposent chacune leur propre outil de gestion de tags et d’événements pour suivre finement les parcours des utilisateurs d’une plateforme web.
Très utile, très performant, cet outil est devenu un standard pour afficher des cartes sur un site web et les personnaliser avec des données spécifiques. Cependant, son utilisation requiert l’acceptation par le visiteur de cookies tiers. Autre sujet controversé : les données collectées par l’outil, puisqu’elles sont transférées hors d’Europe sur les serveurs de la firme de Mountain View.
Les alternatives : OpenStreetMaps est l’outil le plus utilisé à ce jour en alternative à Google Maps. Un outil ouvert, collaboratif et garanti sans tracking publicitaire.
Là encore, le player Youtube s’est imposé comme un standard pour diffuser des vidéos sur votre site web simplement et avec une très grande fiabilité. Et là encore, l’obtention du consentement des visiteurs s’avère, par défaut, obligatoire pour toute utilisation. Conscient de ce frein à son utilisation, Youtube permet cependant depuis quelques mois de ne pas déposer de cookie tiers et donc d’éviter le tracking publicitaire comme le consentement des utilisateurs. Pour cela, il est possible de récupérer le code d’intégration d’une vidéo YouTube sans cookie (en cochant simplement le mode de confidentialité avancée).
Les alternatives : Les solutions de diffusion vidéo en streaming pour les sites web sont aujourd’hui pléthoriques : Vidyard, Wistia… Nous conseillons cependant de préférer les solutions européennes comme Dailymotion for Entreprise ou les solutions « décentralisées » comme PeerTube, plus complexes à mettre en œuvre mais vous assurant une maîtrise totale de vos données.
Ce dispositif très répandu sur les sites web permet d’éviter la soumission de formulaire par des robots et limite les risques cyber (création de comptes frauduleux, tentative illicite de connexion, saturation de serveur par soumission massive…). Cependant, cet outil collecte un grand nombre d’informations matérielles et logicielles qui nécessitent a minima l’accord du visiteur pour permettre son utilisation. Demander à un robot malveillant s’il veut bien utiliser un outil qui permettrait de le détecter ? Vous mesurez pourquoi Google reCAPTCHA, aussi efficace soit-il, ne peut plus être utilisé à ce jour. La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) a d’ailleurs mis en demeure le ministère des solidarités et de la santé qui utilisait ce service.
Les alternatives : IconCaptcha ou Friendly CAPTCHA sont des solutions fiables et compatibles avec la réglementation européenne.
La légalité de Google Analytics en plein débat en Europe
En février 2022, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) porte l’estocade aux organisations utilisant les services de Google Analytics en déclarant ce dernier non conforme au RGPD. Elle se base pour cela sur le jugement de la Cour de justice de l’Union européenne de juillet 2020. D’autres mesures similaires suivent, à l’image des avis rendus par la Datenschutzbehörde (DSB) autrichienne (l’équivalent de la CNIL) et de l’autorité finlandaise de protection des données au début de cette année. Tous ces organismes prônent la suspension des transferts en l’absence de garanties suffisantes en matière de respect de la protection des données. |