En 2018, près de 281 milliards d’e-mails ont été envoyés chaque jour dans le monde. Alors, forcément, votre emailing un peu trop consensuel a de grandes chances de finir directement au fond de la corbeille. Pour réussir à toucher votre cible, voici 5 mauvaises pratiques à revoir d’urgence pour un taux d’ouverture qui vous fasse rosir de plaisir.

#1 « Wow voici un super code promo qu’il ne faut surtout pas louper »

Oups. Les newsletters qui veulent nous vendre le super dernier produit de la marque foisonnent dans nos boîtes mail. Alors, certes, on est (presque) toujours à l’écoute d’une bonne affaire… Mais attention à l’overdose. Trop de business tue le business.

To-do. Soignez vos destinataires en misant sur la qualité  : privilégiez des contenus à forte valeur ajoutée, des conseils avisés ou une invitation pertinente. Plutôt que de vendre à tout prix, pensez « émotion » : la newsletter doit être un plaisir à découvrir, pas une liste de liens pour convaincre d’acheter… Mais cela n’empêche pas un call to action bien placé : il en sera d’autant plus efficace.

#2 Miser sur le mauvais ton

Oups. Vous avez soigné chaque détail de votre newsletter, choisi vos contenus avec amour et préparé une mise en page qui vous plaît du feu de dieu. Vous l’envoyez, et soudain, c’est le drame : votre taux de désinscription explose. Le fautif ? Le ton. Trop institutionnel, sans originalité, il ne ressemble ni à votre identité, ni à vos destinataires. Forcément, ça coince. À vouloir plaire au plus grand nombre, on perd à tous les coups.

To-do. Le ton, c’est l’élément le plus important d’une newsletter. C’est celui qui poussera votre destinataire à cliquer sur « ouvrir » ou « supprimer ». De l’objet du mail jusqu’au footer, en passant par les textes et, surtout, les titres : adopter un style punchy et fluide, c’est le secret d’une newsletter gagnante, qu’on attend et qu’on découvre avec plaisir. Jouez sur l’identité de votre marque, assumez les jeux de mots ou le thème décalé. Bref : soyez attractif.

#3 Utiliser les mêmes images que tout le monde

Oups. Ok, sur Shutterstock, Unsplash & cie, il y a de belles images. Mais il y en a de moins belles aussi : des vues et revues, des trop banales, d’autres qui correspondent à tous les styles. Dans la même lignée que le ton adopté, les images font partie intégrante de votre newsletter. Elles sont cru-ciales. Et rien n’est moins attractif et singulier qu’une image qu’on a déjà vue partout ailleurs.

To-do. Comme pour vos titres, donnez du style à vos visuels. Misez sur des banques d’images plus underground et décalées, travaillez avec un graphiste qui les retouchera pour créer quelque chose d’unique, qui ne soit qu’à vous et qui vous ressemble. Parce que la notoriété, dans le monde de l’instantané, ça passe par d’abord le visuel.

#4 Oublier les contraintes de délivrabilité de la newsletter

Oups. En mettant autant d’efforts dans votre newsletter, ce serait quand même dommage qu’elle parte directement dans les spams, non ? Alors sortez votre checklist avant de cliquer sur « envoyer ».

To-do.

✅Mon outil est fiable.
✅Il y a suffisamment de texte pour que le mail ne soit pas catégorisé comme Spam.
✅Il n’y a aucun spam words.
✅Ma newsletter est responsive.
✅L’adresse d’envoi comporte le nom de domaine de l’entreprise.

#5 Piquer les adresses mails de vos destinataires

Oups. Certes, c’est toujours plus sympa d’envoyer sa newsletter à 589 000 personnes qu’à 12 inscrits. Mais depuis avril 2018, la Cnil guette le moindre écart : si vous n’obtenez pas le consentement écrit et explicite de vos destinataires, ça va vous coûter très cher.

To-do. Ok, le RGPD fait drastiquement baisser vos listes d’envoi. Mais être conforme n’est plus une option. Pour éviter de vous retrouver avec une base de données aussi déserte que le crâne de Bruce Willis, proposez un contenu de qualité. Des articles intéressants, des angles qui sortent des sentiers battus, une iconographie emblématique : l’éditorialisation et l’audace, ce sont les plus grands secrets d’une newsletter qui crée la préférence (et d’une base de données qui grimpe en flèche). Et l’émotion, l’ingrédient gagnant.